ECOLO se fixe un horizon et trace son chemin.

Un chemin, un horizon pour Ecolo...Les délégués du Conseil de Fédération (le « parlement interne » d’Ecolo) viennent d’adopter à l’unanimité une note d’orientation stratégique qui guidera l’action des Ecolos  durant les quatre prochaines années. Fruit d’un long travail entamé au lendemain de l’élection de Zakia Kattabi et de Patrick Dupriez, celle-ci s’est nourrie des nombreuses et très riches discussions organisées dans chacune des régionales d’Ecolo . Ambitieuse, cette note fixe un horizon, clarifie la ligne politique et pose les bases d’un redéploiement durable pour Ecolo.

L’ouverture à la société civile : devenir l’expression politique des initiatives citoyennes

Ca bouge dans la société ! Qui mieux qu’Ecolo, né de la rencontre de mouvements sociaux, peut se faire porteur des nouvelles revendications sociétales ? Notre manière de « faire de la politique » doit être à même d’entendre et défendre les nouvelles aspirations citoyennes et de soutenir le foisonnement de solutions innovantes pour habiter, bouger, cultiver, consommer…

  • Des plate-formes « écolo-citoyennes » seront lancées pour les élections communales. Là où le contexte local le permet (société civile dynamique, comités de quartier, initiatives de transition, mais aussi état de la locale), il s’agit de faire alliance avec une diversité de citoyens autour de projets concrets.
  • Des élus issus de la société civile seront présents dans nos futurs groupes parlementaires. Il s’agit là d’une exigence de reconnexion avec la société civile mais aussi avec l’idée que la politique n’est pas réservée à des « professionnels ».
  • La société civile, le monde académique, les entrepreneurs,… seront associés à l’élaboration des positionnements du parti au travers d’un dialogue permanent et de l’ouverture de nos locales et commissions.

Une ligne politique claire : redonner aux citoyens la capacité de peser sur le réel

Il faut changer de modèle pour mieux vivre, et permettre aux citoyens de reprendre le pouvoir dans toutes les dimensions de leur vie (manger, se déplacer, travailler, décider, vivre en bonne santé, se chauffer…) que les multinationales et les institutions leur confisquent. Changer de modèle, réformer la société se fera à travers l’activation d’une série de leviers essentiels :

  • La transition écologique de l’économie, qui repose notamment sur sa relocalisation, le développement de l’économie collaborative, de l’économie circulaire, etc. Ecolo est le parti des entrepreneurs ancrés dans les territoires, qui cherchent à « entreprendre autrement ». En lien avec cet enjeu, il faut revoir de fond en comble notre fiscalité économiquement inefficace et injuste d’un point de vue social et environnemental.
  • L’énergie et la mobilité, questions européennes, fédérales, régionales et locales, sur lesquelles sommes le parti plus créatif en termes de propositions. Sortir du nucléaire et des énergies fossiles, c’est assurer un avenir viable aux générations futures. Soutenir le redéploiement de la SNCB, c’est réaffirmer qu’Ecolo est le parti des usagers des transports en commun.
  • Qu’y a-t-il dans mon assiette ? Est-ce bon pour moi, pour mes enfants et pour la nature ? Nous avons des solutions pour une alimentation durable qui relie les luttes paysannes, la promotion des circuits courts intensifs en savoir-faire et en emploi et le respect de l’environnement. C’est l’ensemble de la société qui doit pouvoir bénéficier d’une alimentation saine. En lien avec l’alimentation sera affinée la vision écologiste de la santé fondée sur la prévention et la promotion de la santé, l’accessibilité des soins et la préférence à l’intervention dans le milieu de vie des personnes.
  • Il faudra aussi plus et mieux parler de culture et d’enseignement. Ces secteurs sont les principaux leviers de l’émancipation, de la création et du changement des mentalités. Victimes de la marchandisation et de politiques court-termistes, ils sont aujourd’hui en quête de sens.
  • Nous nous positionnerons davantage sur les questions touchant à l’emploi et à notre système de protection sociale qui doit être repensé pour ne plus être dépendant de la croissance du PIB et pour tenir compte de l’évolution des modes de vie et des aspirations de chacun à la dignité et l’autonomie. C’est dans ce cadre qu’Ecolo ré-ouvrira un large débat sur le thème de l’allocation universelle.

La démocratie, enfin. Nous voulons qu’Ecolo participe à la réflexion et relaye les nombreuses propositions qui émergent en vue de renforcer la démocratie participative en intégrant la démocratie du NET. Les citoyens doivent reprendre le pouvoir sur l’économie, la finance, les lobbys… Nous continuerons également à faire la différence sur les enjeux d’éthique politique et les pratiques qui sapent la confiance dans les institutions.

Avec le concours d’Etopia, nos commissions seront chargées de préciser ces objectifs et de les mettre en débat avec la société civile.

L’ancrage local, échelon essentiel de la démocratie

Au niveau communal, Ecolo participe à de nombreuses majorités. Ces participations, essentielles à nos yeux, permettent de démontrer que l’écologie politique est concrète et que notre action locale peut changer la vie et le monde pas à pas. Pour ce faire nous donnerons priorité au terrain, à l’ouverture et à l’accompagnement des locales.

L’écologie politique rompt avec un modèle de société basé sur la prédation et qui cantonne le citoyen dans un rôle de consommateur. Face aux défis sociaux et environnementaux auxquels notre humanité est confrontée, notre responsabilité est immense.

Nous sommes le changement et nous changeons nous-mêmes pour relever ces défis ensemble, unis dans notre diversité, et en collaboration avec le large mouvement démocratique qui bouillonne au sein de notre société en transition.

 

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