Nous contacter

La Coprésidence…

La locale Ecolo de Gesves est coordonnée par une équipe de “co-présidents locaux”. Si vous souhaitez les interpeller sur notre programme, nous poser une question d’actualité ou nous rejoindre, n’hésitez pas à nous contacter!

Bénédicte Berger
bergerbenedicte196[@]gmail.com
Arnaud Deflorenne
ard@gesvesecolo.be
Denis De Mot
denisdemot[@]skynet.be

Nos échevines et notre conseiller communal

Cécile Barbeaux – Echevine
cba@gesvesecolo.be
Michèle Visart – Echevine
mvi@gesvesecolo.be
Corentin Hecquet
Président du Conseil communal
corentin.hecquet[at]gmail.com

Notre conseillère et conseiller Cpas

Hélène Laigneaux
helene.laigneaux@ecomail.be
Arnaud Deflorenne
info@gesves.ecolo.be

    Huyberechts

    Chers ami(e)s écolos,
    Votre article relatif au bruit dans la vallée du Samson dans le dernier Gesves info a retenu toute mon attention. J’ai commencé la pratique de la moto à l’âge de… 11 ans (mais à partir de 16 ans sur la voie publique, bien évidement). Cinquante-trois ans plus tard, j’éprouve encore bien du plaisir à piloter ma BMW 1200 RT dont toutes les pièces sont d’origine, y compris le pot d’échappement. N’ayant aucune inclinaison pour « l’harmonie » d’un moteur, quel qu’il soit, j’ai choisi cette machine pour, entre autre, son faible taux d’émission sonore.
    Il est important de savoir qu’une moto ne se conduit pas, elle se pilote. Les dangers et les risques d’accidents graves sont une évidence qu’aucun motard ne saurait nier. C’est pourquoi ces derniers sont très attentifs aux éléments de sécurité de leur engin. Que ce soit les pneus, les freins, la suspension, les feux, rien de doit être – et rien n’est – laissé au hasard. La plupart des motos de grosse cylindrée développent une puissance équivalente ou supérieure au plus performantes des voitures de sport. On ne pilote pas une moto comme on conduit sa voiture de tous les jours. Faire contrôler une moto à l’instar des contrôles automobiles est un leurre et n’apportera strictement rien en termes de sécurité et moins encore de pollution sonore. Voici pourquoi.
    1. Pour s’assurer qu’une moto est parfaitement en ordre, il faut « l’essayer » quelques kilomètres. Parfaitement inconcevable dans un contrôle technique en chaîne.
    2. Le contrôle technique ne résoudra en rien la problématique du bruit. Toutes les motos vendues sur le marché sont homologuées et leur émission sonore est strictement limité. Malheureusement, celui des pièces détachées permet d’échanger le pot d’échappement d’origine contre un beaucoup plus « libre » et qui permet de grappiller quelques kilowatts chers aux fous du guidon. L’opération ne prends que quelques minutes. La plupart des motards étant aussi mécaniciens, il est extrêmement facile de replacer son pot d’origine… juste le temps de passer au contrôle technique.
    3. Les causes d’accidents de motos sont connues. Erreurs de pilotage, manque de prudence, vitesse excessive, routes (wallonnes) dangereusement dégradées, manque d’attention de la part des automobilistes… jamais ou très rarement à cause d’une défaillance technique.
    En conclusion, si nous voulons limiter le bruit de nos puissants deux-roues dans la vallée du Samson comme ailleurs, il existe d’autres moyens infiniment plus efficaces. Légiférer clairement, contrôler efficacement (il existe des radars « sons ») et réprimer sévèrement. Croyez-en l’expérience d’un vieux (mais toujours fringant) motard… discret !
    Cordialement,
    Alain Huyberechts,
    Mozet

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