Programme 2018

Programme de notre vision communale 2018-2024

La locale Ecolo de Gesves souhaite vous présenter les projets et mesures qu’elle identifie comme prioritaires pour notre commune et pour chacun et chacune d’entre nous.

C’est grâce un travail collaboratif et ouvert que nous pouvons vous présenter ces 151 mesures. Certaines seront simples à mettre en oeuvre, d’autres seront totalement innovantes tant pour l’administration que pour les élus ou les citoyens. Mais toutes ces mesures visent le même objectif: permettre à Gesves de devenir une commune solidaire et résiliente face aux défis qui s’annoncent.

Bien entendu, ce programme n’est pas un texte sacré et évoluera avec le temps: celui des négociations, celui des réalisations et celui des réalités budgétaires. Mais nous avons la volonté et les énergies pour amener notre commune dans le XXIè siècle.

Vous verrez également que beaucoup de points de notre programme ne nécessitent pas d’investissement financier. Mais « simplement » des changements de pratiques et l’adoption de nouveaux modes de fonctionnement. Rendre l’information transparente, faire participer le plus grand nombre à des décisions engageantes pour la commune nous semble des points incontournables pour permettre à Gesves d’évoluer!

Bonne découverte!

Pour une lecture plus simple, notre projet est découpé en 14 thèmes:

Vous pouvez également télécharger la version pdf du programme complet.

Le porc gaumais, solidarité !

 

4.000 cochons domestiques sains vont être majoritairement sacrifiés sans être consommés, sur l’autel du commerce international.

Une honte pour notre société où tant de gens vivent dans la précarité, une tache pour la civilisation, du mépris pour les producteurs concernés, un scandale de notre rapport à l’animal.

Énormément de questions restent sans réponse dans le dossier dramatique de la peste porcine africaine (PPA) : causes, choix des mesures préventives contre la propagation à l’intérieur et hors de la zone, élimination des sangliers, clôtures, calendrier…

Il faudra les reprendre une à une après l’épisode de crise aiguë que constitue la décision d’extermination de tout le cheptel porcin des 63.000 ha (dont moins de 3.000 ha sont infectés en fait) dans un timing et une désorganisation contreproductive.

La pilule amère

La pilule est amère. Elle ne passera pas mais la résignation a gagné. C’est que c’est jouer gros et le bulldozer est immense. Pensez donc : Belgique aux commandes, Région en soutien et Europe qui salue. Et puis 4.000 à sacrifier sur un cheptel de 6.000.000 de têtes, 15.000 travailleurs concernés et un chiffre d’affaire de 1.300.000.000€ pour la filière porc, ne chipotons pas, ce n’est même pas se couper un doigt, tout juste un ongle légèrement incarné.

Solidarité

Que pouvons-nous faire malgré le goût amer impossible à faire passer ?

Dans l’immédiat, appeler à la responsabilité et la solidarité de la filière et de la distribution. Même les ministres l’ont fait sur le plateau de la RTBF. Trop tard cependant car c’est dès le début de la crise qu’il eut fallu organiser calmement la commercialisation accélérée du cheptel en vue de « vider » la zone. Aujourd’hui, en à peine quelque jours avec certains grossistes refusant la viande et des engraisseurs refusant les porcelets, c’est terminé.

La solidarité peut encore s’opérer par chacun de nous, par exemple en acquérant des colis encore disponibles. Il faudra attendre encore longtemps avant de pouvoir à nouveau consommer du porc gaumais, autant en profiter. Soyons donc attentifs et répondons aux offres.

Dans l’immédiat, les écologistes appellent tous les acteurs à prendre les mesures nécessaires pour amplifier la vente directe des porcs dans le viseur.

Pour cela, nous demandons :

  • au ministre de l’agriculture de donner un délai supplémentaire (5 jours) pour l’élimination des porcs sains
  • au ministre de l’intérieur de fournir des frigos supplémentaires à l’abattoir de Virton de façon à garantir les conditions de la chaîne du froid (Protection civile, solidarité de la filière)
  • au bourgmestre de permettre que du personnel supplémentaire soit temporairement affecté au fonctionnement de l’abattoir de Virton (solidarité d’autres abattoirs)
  • que la vente directe soit soutenue par la mise en place d’une plate-forme d’achat (solidarité locale, des acteurs du développement local et du tourisme)
  • aux habitants d’acquérir des colis de viande encore disponibles.

La tyrannie du marché international

Cette décision n’a, à très court terme, strictement aucun impact sur la propagation de la maladie dans ou hors de la zone. Elle ne répond à aucune crise sanitaire humaine. Ce n’est pas nous qui le disons mais les ministres de l’agriculture.

C’est l’irrationnel des marchés qui domine et décide. Bien sûr, impossible d’être sourd aux conséquences de l’image écornée suite à la bientôt vingtaine de sangliers « positifs à la PPA ».
Pour résumer, ce qui est dit c’est : “la seule manière de ne pas perdre notre marché du cochon est de montrer aux autres que nous avons éliminé tout porc pouvant éventuellement être contaminé”.

Pour faire avaler la pilule amère, la carotte et le bâton. La carotte :« Il y aura des indemnités et ce sera du cas par cas, elles tiendront compte des spécificités » et le bâton : ne pas respecter strictement les consignes c’est perdre tous les avantages.

Quelques questions en suspens (liste non exhaustive)

  • Le système du commerce international est dans une impasse, non ?
  • L’extermination et après car rien n’est résolu…
  • Pourquoi un abattage systématique dans toute la zone ?
  • Que se passera-t-il si le massif ardennais était atteint ?
  • Les compensations seront-elles à la hauteur de ce qui est annoncé, surtout si la zone venait à s’étendre ?
  • Pourquoi ne pas piéger les sangliers comme c’est fait couramment en dehors des périodes de chasse dans nos régions et comme la FAO le préconise ?
  • Pourquoi ne pas explorer d’autres modes de destruction des sangliers, qui évitent la dispersion ?
  • Une clôture contre les sangliers de dizaines de kilomètres avec des routes traversantes, vraiment ?
  • Si c’est si capital, pourquoi n’est-ce pas en cours ?
  • Combien de temps avant de relancer la filière porcine en Gaume ?
  • Etc…

Voir le communiqué de presse d’Écolo-Luxembourg et d’Écolo+virton

Aller vers l’article sur le site d’Écolo-Luxembourg

Lire l’intervention de Muriel Gerkens interpellant le ministre Ducarme à la Chambre le jeudi 26 septembre

Texte initialement édité par la locale Ecolo de Virton!

Gesves – Venez au Conseil Communal de ce 12 juillet 2018

[juiz_social buttons= »facebook »]
Ce jeudi 12 juillet 2018: Conseil Communal à Gesves. Vous pouvez consulter l’ordre du jour en cliquant sur ce le lien.

A  trois mois des élections, nous ne pouvons qu’insister pour que vous assistiez à un Conseil Communal. La démocratie passe par la publicité des débats de nos élus communaux! De plus, un point important sur l’extension de l’école communale de Faulx-les Tombes sera abordé!

Invitation à toutes et tous à la maison communale (112 chaussée de Gramptinne à Gesves) à 19h30 !

Ordre du jour du conseil communal de Gesves du 12  juillet 2018

Gesves – Venez au Conseil Communal de ce 7 juin 2018

[juiz_social buttons= »facebook »]
Ce jeudi 07 juin 2018: Conseil Communal à Gesves. Vous pouvez consulter l’ordre du jour en cliquant sur ce le lien.

A moins de six mois des élections, nous ne pouvons qu’insister pour que vous assistiez à un Conseil Communal. La démocratie passe par la publicité des débats de nos élus communaux!

Invitation à toutes et tous à la maison communale (112 chaussée de Gramptinne à Gesves) à 19h30 !

Dans l’ordre du jour, nous pouvons épingler:

  •  le projet de construction de 10 nouvelles habitations à Sorée (site du couvent)

Ordre du jour du conseil communal de Gesves du 07  jeuin 2018

Gesves a un besoin urgent d’une politique de sécurité routière!

La sécurité routière est un enjeu important pour les Gesvoises et les Gesvois.
Et pourtant, notre commune est bien peu dynamique sur ce thème.
Gesves n’est pourtant pas démunie! Avec sa Commission Consultative Communale d’Aménagement du Territoire et de la Mobilité (CCATM), la commune doit pouvoir anticiper les problèmes de mobilité sur son territoire.  Réjouissons-nous également de l’existence de la Commission Sécurité Routière (CSR). Composée de citoyens, d’un représentant de la police locale et de mandataires politiques, cette commission est censée orienter les décisions du Collège communal.
Actuellement, la CSR ne fonctionne pas bien. Elle mériterait une meilleure prise en considération par la majorité. Au-delà de ces deux outils, la commune devrait disposer d’un plan stratégique pour la Sécurité Routière.
Voici quelques pistes qu’Ecolo défend :

  1. Réaliser un cadastre annuel des zones à risque sur notre territoire ;
  2. Définir des actions prioritaires en faveur des déplacements à pied, à vélo, en transports en commun et privés ;
  3. Adapter la politique de mobilité aux plus jeunes. Par exemple, en rendant possible l’accès aux écoles à vélo et à pied ;
  4. Élever le niveau de contrôle exercé par la police ;
  5. Rendre la commune exemplaire dans ses pratiques.

Ces éléments de politique de sécurité routière sont fondés ! Ils sont notamment repris dans une charte qui se
nomme “Save” et qui est promue par l’ASBL Pevr.

Plus d’informations sur http://save.pevr.be/.

!Article issu de notre Verts de Contact – parution mai 2018!